Fleur de camomille butinee par un insecte

5 plantes sauvages au jardin, avec David Bricout

En juin et juillet, la flore est active et abondante. Avec David, nous allons découvrir 5 dd'entre elles.

Merci à Damien pour le partage de son savoir ! Cet article résume mes notes du vlog réalisé par Damien sur sa chaîne Permaculture, agroécologie, etc.

Vous pouvez retrouver la vidéo sur YouTube.

Le tilleul à petites feuilles

Le nom scientifique est Tilia cordata, qui donne le second nom de « tilleul cordé ».

Le tilleul est riche en mucilage, ce qui donne ce goût onctueux.

Comment le reconnaitre

Le revers de la feuille, aussi appelé le limbe, est glabre, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de poils, sauf à l’aisselle des nervures.

Le limbe d’une feuille de tilleul cordé

Crédits : image extraite du vlog de David Bricout.

Comparé au tilleul à grandes feuilles, on distingue que ce dernier présente des poils un peu partout.

Le limbe d’une feuille de tilleul à grandes feuilles

Crédits : image extraite du vlog de David Bricout.

Consommation des feuilles

L’usage des feuilles des deux sortes de tilleul est similaire. Toutefois, celles du tilleul à petites feuilles restent plus longtemps tendres.

Après, il est toujours plus simple de consommer les très jeunes feuilles comme celles ci-dessous.

Jeunes feuilles de tilleul

Crédits : image extraite du vlog de David Bricout.

A consommer en respectant l’arbre

On ne consommera pas l’intégralité des jeunes feuilles afin de permettre à l’arbre de reste en bonne santé.

Note personnelle

Avec mes filles, nous apprécions au printemps les jeunes feuilles de tilleul, soit directement consommées sur place, soit en salade mixte.

Les feuilles se consomment aussi séchées, mélangées à de la farine, car elles apportent une bonne quantité de minéraux, de protéines et des sucres très assimilables.

Bien sûr, les fleurs sont connues pour se consommer en infusion pour sa propriété calmante et sudorifique (qui favorise la transpiration).

Fleurs de tilleul

Crédits : image extraite du vlog de David Bricout.

Le lotier corniculé

Le lotier corniculé en jaune dans une prairie

Crédits : image extraite du vlog de David Bricout.

Le lotier corniculé (Lotus corniculatus) fait partie de la famille des légumineuses, comme le trèfle, les lentilles et autres haricots.

Les feuilles se composent de 3 folioles et les 2 « fausses feuilles » à la base de la tige sont en fait des stipules.

La feuille et les stipules du lotier

Crédits : image extraite du vlog de David Bricout.

Consommation non recommandée

Il ne s’agit pas d’une plante recommandée à la consommation, car elle contient des quantités non négligeables de glycosides cyanogènes. Ils peuvent provoquer des troubles digestifs, nerveux, pouvant aller jusqu’à l’arrêt cardiorespiratoire…

Biodiversité

Malgré cela, le lotier est plutôt utile pour la biodiversité, surtout des papillons, comme l’azuré commun (Polyommatus icarus).

Un papillon azuré commun

Crédits : image extraite du vlog de David Bricout.

La mauve musquée

Mauve musquée de couleur rose

Crédits : image extraite du vlog de David Bricout.

La mauve musquée (Malva moschata) appartient à la même famille que le tilleul.

C’est très bon pour la peau et la gorge, car le mucilage vient adoucir. Donc pour des toux sèches par exemple, la mauve se rend utile.

Les feuilles permettent aussi d’épaissir les plats, encore une fois, grâce au mucilage.

Feuille de mauve musquée très dentelée

Crédits : image extraite du vlog de David Bricout.

Les boutons de fleurs fanées se consomment aussi.

Reconnaitre la mauve

La fleur se compose de 5 pétales séparés avec des étamines soudés ensemble.

Détails de la fleur de mauve

Crédits : image extraite du vlog de David Bricout.

Aussi, dans la fleur, on trouve le calice, une sorte d’étoile.

Le calice de la fleur de mauve

Crédits : image extraite du vlog de David Bricout.

La nielle des blés

La nielle des blés

Crédits : image extraite du vlog de David Bricout.

La nielle des blés (Agrostemma gitagho) appartient à la famille des Caryophyllacées, tout comme les œillets, les saponaires, les silènes, stellaires, etc.

On l’identifie grâce à ses 5 pétales et son calice composé de « 5 dents » comme on le voit bien ci-dessus.

La nielle a été introduite par l’agriculture céréalière et cela pose problème, car ses graines sont toxiques.

À cause de cela, la nielle est en voie de disparition, car l’homme a plutôt réussi à s’en débarrasser…

Dans le Limousin et l’Alsace, elle est classée espèce protégée et donc on ne doit pas la cueillir.

La verveine officinale

Un épi de verveine officinale

Crédits : image extraite du vlog de David Bricout.

La verveine officinale (Verbena officinalis) n’a pas grande chose à voir avec la verveine citronnée du point de vue de leur apparence respective, bien qu’elles appartiennent toutes les deux à la même famille.

On la trouve facilement en bord de chemin ou les endroits piétinés, comme un champ d’équidés.

On reconnait cette verveine par ses feuilles opposées très découpées.

Une feuille de verveine officinale

Crédits : image extraite du vlog de David Bricout.

Les feuilles se trouvent des épis où les fleurs de bas de la tige sont en fait fanées et on trouve en générale juste 3-4 fleurs au sommet de l’épi.

Les fleurs ont 5 pétales, de taille inégale.

Un groupe de fleurs de verveine officinale

Crédits : image extraite du vlog de David Bricout.

A consommer en interne

Les sommités de fleurs se consomment en infusion pour leurs propriétés calmantes.

Toutefois, il faut savoir que le goût est très amer… mais qui dit amertume, dit bénéfices pour le foie et la digestion.

On peut ajouter de la menthe pour diminuer l’amertume.

A consommer en externe

David réalise des macérats huileux de cette verveine (des sommités) pour l’utiliser en massage. Cela aide apparemment à relâcher les tensions du cou ou des épaules, causées souvent par le stress.

Et chez vous, vous trouvez ces plantes sauvages ?