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3 Trucs à faire en Juillet au Jardin, avec Damien Dekarz

En juillet, c'est la période où l'on récolte le plus.

Merci à Damien pour le partage de son savoir ! Cet article résume mes notes du vlog réalisé par Damien sur sa chaîne Permaculture, agroécologie, etc.

Vous pouvez retrouver la vidéo sur YouTube.

Dans le petit jardin de 20-25 m²

Le jardin de 20-25 mètres carrés en juillet

Crédits : image extraite du vlog de Damien Dekarz.

Damien a réussi quelque chose d’incroyable : même avec cette petite surface, la production de légumes et de fruits dépasse ce qu’on aurait pu imaginer.

Comme lui, je pense que démarrer petit est le meilleur moyen de réussir sur une surface plus grande.

Pour éviter que les herbes sauvages n’envahissent le sol, Damien a utilisé un paillage conséquent.

Note personnelle

Cette année, j’ai appliqué sur les allées de mon jardin du carton et une couche de broyat de branches récupéré dans un parc communal proche de chez nous.

Après 7 mois, je peux vous dire que l’efficacité de ce paillage est vraiment intéressante. Même si je dois retourner récupérer carton à Satoriz et plaquettes de bois à la scierie pour calmer le liseron et le chiendent qui ont percé la couche de paillage.

Truc n° 1 : alimentation des volailles

Damien a planté du seigle, comme on a vu sur l’article de juin. Cela contribuera un peu à l’alimentation des volailles.

Mais il n’y a pas que les céréales pour nourrir les poules et canards.

Les graminées apportent aussi beaucoup aux oiseaux domestiques.

Poignée de graines d’une herbe sauvage

Crédits : image extraite du vlog de Damien Dekarz.

Cela diminue considérablement la nécessité d’avoir à acheter des graines et surtout, cela diversifie l’alimentation des volailles.

Comme nous, une alimentation diversifiée permet de rester en meilleure santé et pour les poules, la ponte s’en trouve très efficace. Pour Damien, les poules pondent toute l’année.

L’autre avantage est que les graines sauvages sont plus petites et sont plutôt adaptées à l’alimentation des poussins et canetons.

Parmi ces graminées, on trouve :

En été, les poules et canards de Damien se nourrissent à environ 80 % de ces graminées (rappelons que son terrain fait 4 hectares !).

Aparté « biodiversité »

La biodiversité est utile pour tous. Les papillons, les abeilles et autres insectes amènent tous leur coup de main pour créer l’équilibre dans la nature.

Soyons donc respectueux.

Salicaire commune

Crédits : image extraite du vlog de Damien Dekarz.

Par exemple, proche des points d’eau pousse la salicaire commune. D’elle dépend une espèce d’abeille solitaire.

Mélitte de la salicaire

Crédits : image extraite du vlog de Damien Dekarz.

Truc n° 2 : les tomates

Damien ne pratique pas la taille, en particulier la suppression des gourmands. Il obtient des tomates poire jaune dès fin mai et les plus grosses variétés fin juin.

De plus, la taille réduit la durée de vie du plant.

Pour obtenir des grosses tomates, supprimer les excédents de fleurs.

Damien pratique depuis une trentaine d’années et il n’a jamais eu de gros problèmes en début d’été avec les maladies.

De plus, depuis 13 ans, Damien sélectionne avec soin ses semences des tomates en choisissant les plus belles et en bonne santé.

Aussi, il a choisi les variétés qui sont le plus adaptées à sa façon de travailler dans le jardin.

Par exemple, pour garder les semences qui donnent plus précocement, il récupère les graines sur les premières tomates.

Les tomates s’adaptent au terroir, chez soi. Cela permet d’accroitre la qualité des tomates et la quantité de variétés.

Il y a bien sûr beaucoup de facteurs à prendre en compte dans la qualité des tomates : vie du sol, le climat.

Enfin, la sélection de ses propres semences nous rend indépendants des grands groupes semenciers. Comme on ne peut pas produire toutes ses semences, on choisira les semenciers respectueux. Par exemple, je me suis beaucoup fourni chez La Semence Bio qui fournit des semences reproductibles (testé et vérifié avec du maïs doux, des petits pois gourmands entre autres).

Réfléchissez avant d’acheter les semences hybrides F1 qui proviennent de pays de l’esclave moderne a lieu…

Allez voir le reportage de Cash Investigation sur le sujet si vous êtes intéressés.

En résumé, réaliser ses propres semences, c’est :

  • mieux vous informer sur le monde du vivant !
  • pouvoir troquer avec les amis.
  • participer à la biodiversité.

Truc n° 3 : observer et profiter

Un papillon butinant sur une fleur

Crédits : image extraite du vlog de Damien Dekarz.

Tout simplement : prenez le temps d’observer.

Trop souvent, on veut agir et produire plus.

Je vous laisse écouter ce que Damien dit sur le sujet.

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