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La prêle des champs avec Le chemin de la nature

Avec Christophe De Hody, comprenons comment reconnaitre la prêle, comment la consommer et en quoi il peut nous être utile.

Merci à Christophe pour le partage de son savoir ! Cet article résume mes notes du vlog réalisé par Le chemin de la nature.

Vous pouvez retrouver les vidéos dont sont issues mes notes sur YouTube :

Qu’est-ce que la prêle

Dans le règne végétale, on trouve les plantes avec fleurs et sans fleurs.

Parmi les plantes sans fleurs, on trouve les mousses, les fougères et les prêles.

La prêle des champs est la seule comestible.

Jeune pousse de prêle des champs

Crédits : image extraite du vlog de Christophe sur le Chemin de la Nature.

Quand la prêle est jeune, elle est fertile et se reproduit à travers des spores. Vous pouvez voir à quoi cela ressemble sur le vlog de Christophe.

On peut manger les jeunes pousses, mais la plante mature au mois de mai ou juin est la forme la plus communément consommée.

Une prêle mature

Crédits : image extraite du vlog de Christophe sur le Chemin de la Nature.

Comment la consommer

Il est préférable de la consommer en poudre, car les minéraux sont plus assimilables en forme sèche.

Il faut pour cela bien mixer et tamiser la poudre.

On la consommer ensuite dans un lait végétal ou un jus de fruit.

On peut l’utiliser en infusion.

Mode opératoire en cure

La plante est une forte drainante rénale donc il faut réaliser des cures :

  • de 3 semaines
  • maximum 2 à 3 fois par an
  • avec une pause d’un semaine entre chaque période de 3 semaines.

Bienfaits

La prêle est réminéralisant, principalement à travers la silice qui aide à améliorer tous les tissus du corps :

  • les tendons
  • les ligaments
  • les tissus conjonctifs
  • les muscles
  • les cheveux
  • la peau
  • les ongles

La prêle est aussi antiinflammatoire, en particulier les problèmes d’articulations.

Enfin, elle aide les reins et donc à éliminer les déchets plus efficacement.

Précautions

Ne pas confondre la prêle des marais ou la grande prêle avec la prêle des champs.

Les deux premières sont toxiques.

prele-des-marais

Crédits : Application PictureThis sur https://www.picturethisai.com/fr/wiki/Equisetum_palustre.html

La prêle des marais présente parfois une partie fertile à son sommet, alors que la prêle des champs n’est fertile au début.

La tige de la grande prêle

Crédits : image extraite du vlog de Christophe sur le Chemin de la Nature.

La grande prêle est bien plus grande, donc difficile de se tromper.

La meilleure façon de savoir si vous avez à faire avec la prêle des champs, il faut que le premier article, c’est-à-dire la première partie des tiges secondaires, soit plus long que la gaine.

En image, cela donne ceci :

Le premier article est 2 fois plus long que la gaine

Crédits : image extraite du vlog de Christophe sur le Chemin de la Nature.

On effectuera une identification sur plusieurs individus pour confirmer.