Habitude #1: Faire preuve de proactivité

Cela commence par la conscience de soi et des autres.

Suis-je affecté par d’autres paradigmes ou idées de moi et de ce que je suis ? Très probablement.

3 « cartes » sociales

Il y a :

1. le déterminisme génétique
2. le déterminisme psychique (p. ex., déterminisme émotionnel)
3. le déterminisme environnemental

La société vous a conditionné à répondre à certains concepts prédéterminés. Mais y êtes-vous vraiment obligé ?

Lisez comment Viktor Frankl a survécu à l’Holocauste. Il a choisi de surmonter les circonstances, il a exercé son esprit pour créer plus de liberté que ceux qui l’emprisonnaient.

Entre le stimulus et la réponse, j’ai le pouvoir et la liberté de choisir comment je réagis.

Entre le stimulus et la réponse correspondante, il y a quatre compétences que l’on peut utiliser :

1. La prise de conscience
2. L’imagination
3. Le for intérieur
4. La volonté indépendante

Tous ces éléments nous rendent uniques par rapport aux animaux. Nous avons la liberté de choisir.

La définition de la proactivité

La proactivité est plus qu’une simple prise d’initiative.

La proactivité signifie que vous prenez la responsabilité de votre vie. Ce sont vos décisions, et non vos conditions, qui détermineront les résultats de votre vie.

Pouvez-vous subordonner vos sentiments à vos valeurs ?

Regardez le mot « responsabilité » = Réponse + habilité.

Les personnes réactives se laissent influencées par les circonstances extérieures (ex. : le temps, les gens, les sentiments) et elles ont tendance à se laisser guider par elles.

Les personnes proactives restent influencées par les circonstances extérieures, mais elles utilisent leurs valeurs pour prendre leurs décisions. On peut entraîner l’esprit dans ce sens.

Roosevelt a dit :

Personne ne peut vous faire de mal sans votre consentement.

Le plus grand mal est celui que vous vous infligez à vous-même suite votre réaction à un événement.

Pouvez-vous dire honnêtement que vous êtes ce que vous êtes à cause des choix que vous avez faits jusqu’à présent ?

Ce n’est pas ce qui vous arrive qui vous blesse, mais votre simple réaction. Bien sûr, des circonstances extérieures peuvent causer de la tristesse, mais la façon dont vous y répondez pour surmonter ce « mauvais sentiment » peut transformer votre paradigme.

Avez-vous connu une personne qui a souffert pendant très longtemps et qui a pourtant utilisé ces circonstances pour élever les gens autour d’elle ? Pouvez-vous choisir le même mode de pensée ?

Ce qui compte le plus, c’est l’attitude que vous adoptez dans ces circonstances difficiles. Quelle est la vôtre ?

Prendre des initiatives

Il s’agit de prendre des décisions qui font avancer les choses.

Par exemple, dans une famille, si un enfant se comporte de manière irresponsable et attend que quelqu’un d’autre fasse bouger les choses ou trouve une solution, demandez à cet enfant d’utiliser son D&I (Débrouillardise et Initiative).

Responsabiliser les gens, c’est les affirmer. Le muscle de la proactivité existe en vous et il se peut que vous deviez le réveiller. Affirmer que les gens peuvent utiliser leur D&I, c’est leur donner le petit coup de pouce qui réveillera leur proactivité.

Agir ou être dominé

Être proactif, c’est être intelligent, conscient et sensible aux autres.

Mais si vous attendez et comptez sur les autres pour faire avancer les choses, vous serez déçu et vous serez le seul responsable.

Croyez-vous que vous pouvez choisir une réponse positive ?

Ne pas le faire, c’est accepter l’idée que ce qui se passe dans votre environnement vous détermine.

Alors, posez la question :

1. Que m’arrive-t-il ?
2. Quel est le stimulus ?
3. Que va-t-il se passer dans le futur ?
4. Quelle sera ma réponse ?

Faites preuve de créativité et d’ingéniosité.

Cessez de blâmer autrui et prenez l’initiative d’accomplir les valeurs et les objectifs communs de la famille.

Écoutez votre langage

Lisez attentivement ce qui suit et appréciez le contraste entre le langage proactif et le langage réactif :

Crédits : Stephen R. Covey

Tout dépend de la responsabilité que vous décidez d’assumer.

La proactivité consiste à agir et à ne pas laisser les sentiments nous contrôler et devenir la cause de notre découragement.

Il faut donc subordonner les sentiments aux valeurs, faute de quoi la zone des préoccupations l’emportera sur celle de l’influence.

Considérez et méditez les trois domaines d’influence :

• Contrôle direct : vous pouvez faire quelque chose parce que cela concerne vos habitudes.
• Contrôle indirect : vous pouvez influencer certaines situations en travaillant avec d’autres personnes pour atteindre des objectifs communs.
• Aucun contrôle : vous ne pouvez rien y faire (la météo, le passé, etc.) et vous ne devriez pas y dépenser d’énergie. Comme l’a dit Stephen R. Covey, tout ce que vous pouvez faire ici est de changer la ligne en bas de votre visage, c’est-à-dire simplement sourire. Ce sont les circonstances qui ne doivent pas nous contrôler.

L’objectif d’une bonne vie est d’élargir chaque jour un peu plus notre zone d’influence.

Comment déterminer la zone dominante dans votre vie ?

Êtes-vous une personne « qui devrait » ou une personne « qui agit » ?

Rappelez-vous : chaque fois que nous pensons que le problème se trouve à l’extérieur, cette pensée même est le problème. Pourquoi ? Parce que vous laissez ce qui vous entoure vous dominer.

Vous devriez lire l’histoire de Joseph dans la Bible, même si vous n’êtes pas chrétien. C’est un excellent exemple de proactivité.

Il était proactif (en anglais response-able ou capable de choisir sa réponse).

Comme l’a dit Stephen Covey, traduit : « Prenez votre météo sociale avec vous », c’est-à-dire restez positif.

Les conséquences sont hors de votre contrôle

Pensez à un bâton : si vous le prenez par un bout, vous le prenez dans son ensemble.

L’approche proactive des conséquences (le bout opposé du bâton) d’une décision que vous avez prise (le bout du bâton que vous tenez) consiste à l’accepter l’entièreté des circonstances et à en tirer des leçons.

Avec un bracelet en caoutchouc, vous pouvez simplement claquer le ruban pour sortir de l’état d’esprit qui consiste à tomber dans le cercle de l’inquiétude lorsqu’un revers survient.

Vous avez le contrôle : votre réaction à une erreur influence la qualité du moment suivant.

Que choisissez-vous ?

Prendre et tenir des engagements

Le pouvoir de prendre et de tenir des engagements envers soi-même est l’essence même de la construction des habitudes de base de l’efficacité. Les connaissances, les compétences et le désir sont tous sous notre contrôle.

~ Stephen Covey

Défi : Soyez proactif pendant 30 jours

Comment allez-vous :

• gérer un embouteillage
• répondre à un client irrité
• éduquer un enfant désobéissant
• parler à d’autres personnes lorsque vous êtes fatigué

Pendant 30 jours, travaillez uniquement sur votre cercle d’influence.

Commencez modestement et tenez vos engagements. Augmentez-les progressivement. Et tenez-les.

Soyez une lumière, pas un juge. Soyez un modèle, pas un critique. Faites partie de la solution plutôt que du problème.

~ Stephen Covey

Vous pouvez appliquer ce principe à votre mariage, votre famille et votre travail.

Rappelez-vous : lorsque la pensée arrive et vous dit « le problème est ailleurs », arrêtez-la et prenez l’initiative.

Exemples d’application :

• Écoutez votre langage pendant une journée entière.
  • Utilisez-vous des « avoir » ou des « être » ?
  • Utilisez-vous des « si seulement », « je dois », « je ne peux pas » ?
• Identifiez une expérience à laquelle vous avez réagi de manière réactive dans le passé, en particulier lorsqu’elle est récurrente.
  • Examinez la situation.
  • Comment pouvez-vous réagir la prochaine fois dans le contexte de votre cercle d’influence ?
  • Méditez sur la situation dans votre esprit et entraînez-vous à réagir de manière proactive.
• Choisissez un problème frustrant
  • S’agit-il d’un problème direct, indirect ou sans contrôle ?
  • Quelle est la première mesure à prendre dans votre cercle d’influence ?