Image de l'article 'Le romarin officinale'

Le romarin officinale

Avec une puissance aromatique incroyable, le romarin détient des atouts à ne pas négliger. Quand une plante de ce calibre se cultive facilement, pourquoi s’en priverait-on ? Avec Christophe d’Altheaprovence, nous allons établir le profil précis de cet ami culinaire et médicinal.

Merci à Christophe pour le partage de son savoir ! Cet article résume mes notes du vlog réalisé par Christophe sur sa chaîne Altheaprovence.

Vous pouvez retrouver la vidéo sur YouTube.

Étude botanique

Le nom scientifique est Rosmarinus officinalis.

Il appartient à la famille des lamiacées.

Il contient un fort taux d’huiles essentielles, en faisant donc une plante aromatique. Le romarin pousse dans des zones sèches, où le manque d’eau n’est pas un problème sur de longues périodes.

En aromathérapie, on a identifié plusieurs chémotypes (ou profils aromatiques déterminant la dominance de certains constituants) pour le romarin.

3 chémotypes existent pour le romarin : à cinéole, à camphre et à verbénone.

Chaque chémotype agit sur différentes pathologies. Par exemple,

  • Le type à camphre s’utilise plutôt pour les douleurs musculaires,
  • Le type à cinéole est utile pour les infections, comme les bronchites
  • Le type à verbénone stimule les fonctions hépatiques.

Identifier le chémotype dominant pour le romarin n’est simple.

Le romarin est bien plus que ces trois chémotypes.

Cultiver le romarin

Cultiver le romarin est simple. Le romarin est une plante vivace de laquelle vous pouvez extraire des feuilles vertes foncées toute l’année.

Même après un été très sec, le romarin repart dès les premières pluies.

Le romarin n’a pas besoin d’une terre trop riche ni trop l’arroser.

Christophe pense que le romarin est une plante résiliente, un terme plutôt d’actualité en ce moment. Lui, il en parle il y a 3 ans, en 2020, alors que le monde est en pleine crise du COVID-19.

Laissez le romarin se construire une certaine résilience au jardin afin de produire le meilleur produit pour votre usage.

Le romarin se multiplie facilement

Chez moi, j’ai un plant âgé d’une dizaine d’années et j’ai prélevé l’hiver dernier des racines superficielles pour consommer un nouveau plant dans une autre zone du jardin.

Et même s’il ne prend pas, vous pouvez réessayer l’hiver suivant.

Dans mon cas, une transplantation sur deux a réussi et cela est sûrement à la présence de racines de ronces envahissantes dans la zone de celui qui n’a pas survécu.

Les propriétés les plus utiles

Sa tonicité

Elle agit au niveau circulatoire, comme le cœur, et des personnes avec de l’hypotension peuvent trouver une utilité dans le romarin.

Le romarin est aussi un tonique cérébral, en particulier pour la mémoire.

Ensuite, le romarin tonifie la digestion en permettant une meilleure assimilation des nutriments.

En conclusion, pour redonner de la vitalité, utiliser le romarin.

Toutefois, n’oublions pas que, comme pour toutes plantes médicinales, l’action sera douce, progressive et sûre.

Son support hépatique

Le romarin :

  • aide à mieux métaboliser les déchets du corps
  • calme le stress oxydatif
  • et renforce la bonne santé des cellules hépatiques.

Les individus supportent plutôt bien le romarin et il ne provoque pas ou pas autant d’effets indésirables comme on peut le noter pour d’autres plantes ayant une action sur le foie.

Nous vivons dans un monde qui contient de plus en plus de polluants. Avoir à disposition du romarin pour protéger notre usine de recyclage interne, c’est un atout non négligeable.

Sa protection cellulaire

Le romarin est antioxydant. C’est particulièrement utile pour ce stress oxydatif, celui qui libère les radicaux libres.

Ces radicaux libres sont néfastes pour le bon fonctionnement du corps. Consommer beaucoup d’antioxydants est bénéfique : la vitamine C, la vitamine E, les polyphénols, les caroténoïdes, etc.

Ces antioxydants se trouvent dans notre alimentation et aussi des plantes comme le thé vert et le romarin

Sa protection cérébrale

Comment le romarin agit-il sur le cerveau ? Grâce à l’amélioration de la circulation du sang vers celui-ci.

Cela se révèle plutôt utile pour les personnes âgées, quand l’efficacité de la circulation périphérique diminue.

Le romarin :

  • agit aussi sur les neurotransmetteurs,
  • ralentit la dégradation de l’acétylcholine (voir l’article de Wikipédia) et la perte de mémoire,
  • protège contre le stress oxydatif,
  • agit comme un antidépresseur.

Comment l’utiliser

Infuser simplement les feuilles de la plante fraîche ou sèche.

On peut mixer le romarin avec du thé vert, de la menthe poivrée, de la verveine et bien d’autres.

Consommer des tisanes de romarin n’est pas forcément à réaliser chaque jour, toutefois, cela doit devenir une habitude et votre corps vous sera très reconnaissant.

Pour ceux qui le trouvent excitant...

Consommer la tisane de romarin le matin vous évitera d’être trop stimulé en soirée.

Photo de Paul Hanaoka sur Unsplash.